Si la généalogie a souvent été attribuée aux retraités, en 2010 un diplôme a été créé à l’université de Nîmes sous la responsabilité d’Isabelle Ortega, maître de conférences en histoire médiévale. Aujourd’hui il en existe 4.
« Ce n’est plus le désir de se trouver des ancêtres nobles qui domine, mais bien celui de réécrire une histoire familiale perdue, à la manière d’une quête identitaire » propos de Hélène Laug dans son mémoire sur la pratique généalogique amateur en France à l’ère du numérique.
Via Facebook, où des sites spécialisés dans la connaissance de ses origines par de simples tests ADN ou dans les recherches généalogiques, le numérique a démocratisé la quête de ses origines puisqu’on sait que 61 % des français et 2/3 des moins de 35 ans ont entrepris des recherches sur leur famille.
Le numérique s’invite aussi dans les cimetières. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent utiliser leur smartphone ou leur tablette pour scanner un QR Code gravé ou collé sur la concession d’un défunt afin d’en connaître l’histoire si la famille n’en a pas limité l’accès aux plus proches parents.
Ainsi, une compilation de textes, photos, vidéos, musiques et autres apparaît pour faire connaître la personne inhumée et partager des moments de vie, que les plus jeunes auront peu ou pas connus. Chaque visiteur de l’histoire de vie de la personne pourra déposer, si l’accès n’est pas restreint, un témoignage venant constituer un véritable livre d’or numérique impérissable.
Grâce à la nouvelle technologie, le partage avec les générations à venir est facilité.
