Si on devait définir Guy en 3 mots ils seraient : "passionné, humaniste, épicurien".
Quelle vie riche ! Riche de sens, de rencontres, d'accomplissements.
Aujourd'hui heureux d'un parcours professionnel et personnel accompli, le dépassement de soi et des acquis sera toujours un moteur pour Guy. Et si certains projets sont déjà accomplis, cela ne veut pas dire qu'il n'y en aura pas d'autres. Lui dont le rêve est de parcourir le monde !
Regard dans le rétroviseur pour revenir sur le fondement. Ce qui a conduit cet homme passionné à être qui il est aujourd'hui.
Guy est l'aîné d'une fratrie de 2 garçons. Un an seulement sépare les deux frères. Leur maman, originaire des Ardennes, arrive à Bruxelles dans les années 50. Orpheline de ses deux parents à l'âge de 15 ans, elle a dû apprendre à se battre. D'une famille de cultivateurs, elle est la 7ème d'une grande fratrie. Elevée dans la simplicité et la rudesse, elle en gardera l'autonomie. Est-ce pour cela d'ailleurs qu'elle fût la première à avoir une voiture à Bruxelles ? L'humilité fait partie de ses valeurs, même si elle est combative elle n'ambitionne pas d'avoir un emploi autre que modeste, cela lui suffit pour élever ses fils auprès de son mari. C'est dans le train qu'ils se sont rencontrés. Lui qui portait en lui la combativité de la guerre. En effet, il avait 17 ans pendant la seconde guerre mondiale et c'est dans la résistance qu'il trouva place en tant que maquisard. Plus tard il fût éclaireur pour l'armée américaine, puis ancien combattant. Mais il gardera de ses planques dans les maquis de gros problèmes pulmonaires attrapés dans les bois des Ardennes Belges, ce qui lui valu quelques semaines en sanatorium sur le territoire Suisse. Sa fragilité inquiètait sa maman qui aimerait le garder sous son aile. Elle vécu d'ailleurs assez mal sa rencontre, pourtant tardive, avec sa future femme. Son fils resta toujours sous son regard attentif, parfois un peu inquisiteur, malgré la présence de son épouse que le temps ne parvint pas à faire apprécier. Les deux femmes n'auront jamais tisser de liens.
Les parents de Guy fondèrent leur propre foyer en accueillant leur premier enfant, Guy, en 1960, suivi de près par son frère Jean-Marie un an plus tard. Les enfants grandirent dans un foyer où l'amour fût le ciment de fondations solides. Si les parents se seraient contentés de métiers simples pour leurs fils, Guy était ambitieux, quand Jean-Marie était plutôt artiste. Malgré ce trait de caractère différent, ils se sont toujours bien entendu, une grande complicité les unit encore aujourd'hui. Tous deux entretiennent une relation dans l'affection, le respect et la protection mutuelle. Ils n'ont d'ailleurs jamais connu de disputes.
Guy su très jeune que pour réussir sa vie professionnelle il fallait être bon élève. Ce cap sera le sien durant toute sa scolarité, ce qui ne l'empêchera pas de vivre sa jeunesse, à l'âge où les sorties entre copains et les rencontres avec les filles sont importantes. Très jeune, aux alentours de 15 ans, il se passionna pour la comptabilité, transmise par sa maman. C'est donc naturellement qu'il décida de faire des études d'économie, finances, comptabilité à Waterloo. Il obtint facilement le graduat, 3ans après le bac. S'il aime les études, Guy veut mettre à exécution ses acquis théoriques. Il deviendra très rapidement expert-comptable pour une société dans laquelle il restera 1 ou 2 ans. Mais n'oublions pas que le dépassement de soi est une valeur profondément ancrée dans ses fibres profondes, alors Guy, âgé seulement de 22 ans et considérant qu'il n'est pas rémunéré à la juste valeur de son travail, décide de partir et de trouver une meilleure place ailleurs. Sa route se poursuit donc dans une compagnie d'aviation, la Sabena, où son expertise le conduit au poste de responsable comptable des pays étrangers. Il gravit un à un les échelons, dépassant même son propre chef pour être nommé directeur des services comptables, poste qu'il occupera pendant 30 ans. Le groupe connaît une prospérité passant de 100 employés à 1000. Cette réussite professionnelle il la dédie à sa maman.
Mais revenons sur la jeunesse de Guy. En 1981, lors d'une soirée dansante, il rencontre celle qui sera son épouse. Il a 21 ans. Après 3 années de flirt c'est en 1984 qu'ils se disent oui. Deux enfants naitrons de cette union, Arnaud en 1986 suivi de Maxime en 1988. La famille coule des jours heureux dans la maison familiale de Waterloo. Ce bonheur durera environ 20 ans. Guy voyage beaucoup pour les affaires. Puis il est muté à Paris pour développer le groupe GDF Suez en 2007. Le couple connaît alors des tensions, les enfants grandissent, l'adolescence apporte son lot de difficultés, l'unité familiale s'étiole. Guy ne s'y retrouve plus. En 2008 c'est le divorce. Guy décide de s'installer dans un appartement à Bruxelles.
Sa carrière l'a, en effet, mené à ce poste à responsabilité en France après une vingtaine d'année à mettre ses compétences au service des grands groupes. La Sabena signe une alliance avec Air Zurich en 1990, Guy est est responsable des services comptabilités Suisse et Belge. Puis il est nommé patron de 5 hôtels appartenant au groupe. Son rôle est de restructurer ces derniers dans le but de les valoriser pour une revente optimisée, ce qu'il réussit à faire pour 4 d'entre eux, dont 3 se trouvent en Afrique. Guy voyage beaucoup dans le cadre de son travail. Même s'il fait de cours séjour professionnels, il garde de ses voyages le goût de la découverte d'autres cultures. En 2001 le groupe la Sabena fait faillite. Après son investissement sans failles, Guy est remercié, il est licencié 2 mois avant la faillite. Ce qui est une période difficile. Il s'inscrit dans un groupe de chasseurs de têtes, Robert Walter, qui l'amène à travailler dans un grand groupe d'énergie, Electrabel. Nommé n°2 aux finances il a pour mission de restructurer les services comptables et financiers. La vie est facile, faire des bénéfices ne présente aucune difficultés. Il uniformise les processus pour faire une comptabilité générale dans toute la Belgique. L'amélioration de la qualité de la gestion comptable est nette, le groupe fait ainsi 50 % d'économies. En 2007-2008 Electrabel fusionne avec GDF Suez. Le succès de l'uniformisation d'une comptabilité générale est tel que Guy est appelé à dupliquer sa méthode au sein de GDF Suez dont le siège est dans le 8ème arrondissement de Paris, c'est ainsi que Guy vient s'installer dans la capitale française. Il emménage d'abord à Saint-Denis où, il faut bien le reconnaître, le choc des cultures est rude. De son bel appartement bruxellois il passe à un hôtel sans grand confort dans un quartier relativement insécure. Il est prévu qu'il reste à Paris un ou deux ans tout au plus, il y restera 15 ans. Entre Engien-les-bains où il séjourne à l'hôtel Barrière et le 8ème arrondissement il profite de la vie parisiennes et des bons restaurants. Les 7 dernières années c'est à La Défense qu'il mène sa mission avec passion et amusement pour restructurer les départements financiers de Dijon, Lyon, Nantes, Paris et Toulouse. Il participe aux comités de direction qu'il fusionne. Techniquement le travail est facile, la méthode déjà éprouvée ne demande qu'à être dupliquée. Mais le système social français est différent et c'est là que la complexité arrive. Le projet est bien accueilli et respecté. Le but est de mettre en place une organisation globale d'un modèle franco-belge. Mais de fait le travailleur français voit son son contrat d'emploi restructuré et les organismes sociaux des entreprises françaises ne voient pas cette restructuration du même oeil, la priorité est le bien-être des travailleurs.
Lors d'une grève devant le bâtiment du groupe français avec les délégués syndicaux, un projectile vise notre directeur des finances qui reçoit un pétard dans l'oreille, ce qui lui vaut un arrêt de travail et une perte de 15 % de l'audition. Guy demande réparation en justice, le procès durera 2 ans environ, mais aucun versement de dommages et intérêts ni condamnation ne sont retenus. Lui dont le repos est bien mérité, c'est sans indemnité mais avec la possibilité de bénéficier d'un départ anticipé que Guy quitte le groupe.
Aujourd'hui indépendant pour des banques d'affaires, il continue de vivre de sa passion pour les finances en proposant ses services d'études financières, de fusion/acquisition de sociétés. En parallèle de quoi il aide son fils Arnaud à développer sa société dans le génie civil.
Sa vie est donc consacrée pour un tiers à sa vie professionnelle sans plus aucune pression et l'autre tiers à sa famille, gardant un peu de temps pour pratiquer le sport et s'adonner à son autre passion, l'histoire. Entouré de ses deux fils et des ses 2 petits-enfants, Noah et Ophélie, Guy veille sur son papa âgé de 101 ans. Ils ont la chance de vivre à proximité les uns des autres ce qui n'est pas pour déplaire à Guy qui aime ce lien intergénérationnel.
Les épreuves de vie Guy les voit avec recul disant qu'il n'a pas à se plaindre, qu'il y a plus malheureux. Après son divorce en 2008, Guy a refait sa vie avec une femme élégante de 7 ans sa cadette, atypique, intellectuelle. Leur amour durera 10 ans. Leur chemin se séparent quand Guy quitte le groupe Engie, ce qu'elle ne comprend pas, elle qui travaille pour lui ne trouve pas de sens à ce changement. C'est une nouvelle rupture. Mais Guy, qui ne supporte pas les conflits, propose à sa compagne de rester dans l'appartement pour partir s'installer dans une des deux maisons acquises entre temps.
Puis une nouvelle rencontre vient donner un nouvel élan, un souffle de dynamisme auprès de cette femme d'origine chilienne. Et même s'ils n'ont pas partagé leur quotidien, ils ont été heureux pendant 3-4 ans avant de se séparer à cause de conflits qu'ils ne parviennent pas à gérer. La compagne de Guy a un fort caractère et lui n'aspire qu'au respect et à la paix.
Cet amoureux des défis, dont le besoin de liberté est fort, a soif de découvrir le monde et ses différentes cultures. C'est donc une nouvelle page qui s'ouvre, fidèle à ses valeurs humanistes, en connexion à ses aspirations. La vie qui s'offre à lui tourne le dos à une seconde partie de vie qui consisterait à rester à la maison devant la télévision. Guy à envie de soleil en hiver !
Il rêve que ses aspirations soient partagées avec sa compagne actuelle, eux qui ne vivent pas ensemble et qui se retrouvent pour le meilleur. Mais là encore, les opinions diverges. Elle souhaite d'avantage poursuivre son épanouissement professionnel et soutenir ses enfants dans leurs études supérieures. Fort conscient de la légitimité de ce point de vue, Guy aimerait toutefois partager ses voyages, ses visites, ses rencontres avec les coutumes du monde.
Car c'est là sa priorité maintenant, avoir des projets de voyages plein la tête. Sa passion pour l'histoire s'oriente vers les peuples d'Egypte, les incas, les romains... Chaque peuple à son histoire, c'est ce qui fait la richesse des rencontres auxquelles Guy aspire, lui qui a maintenant le temps de savourer ses voyages autrefois contraints par les délais professionnels.
Son prochain voyage sera l'Egypte, prévu à la fin de l'année 2024. Guy souhaite le préparer bien en amont et faire appel à un guide pour ne rien rater de l'histoire, parce que la culture restera toujours un moteur pour lui. Puis en début d'année 2025 il projette des vacances plus reposantes sur une île, son coeur balance entre l'Ile Maurice, les Seychelles ou les Caraïbes. L'avenir le dira !
On peut dire que si la majorité de ses rêves sont accomplis et que l'équilibre entre la vie professionnelle, familiale et personnel est atteint, Guy compte bien vivre le plus longtemps possible en gardant une hygiène de vie impeccable entre alimentation et sport, puis travail sans stress à présent.
Mais ce à quoi aspire le plus Guy c'est de profiter de la vie !
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