Ce week-end avaient lieu les journées du patrimoine. J’ai choisi le cimetière de Loverchy à Annecy pour aller à la rencontre des gens.
Comme à chacune de mes visites dans ces lieux de patrimoine humain, j’aurais tellement voulu en savoir d’avantage.
Josephine, si belle, si pure, partie trop tôt à l’âge de 49 ans, c’est le miens. Sa vie s’est arrêtée mais pas son histoire. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
Et puis, comme souvent, rares étaient les promeneurs. Pourtant le patrimoine funéraire est un peu plus valorisé cette année.
Au-delà de permettre de connaître mieux l’histoire de vie de ceux qui se repose et de la transmettre, faire vivre ces histoires permet de faire vivre les cimetières, de les coloriser, pour qu’on ne les voie plus de la même manière et qu’un jour, comme au Canada, au Danemark et ailleurs, on puisse s’y promener, partager un moment festif, que les enfants y courent, que les joggers s’imprègnent de la bonne énergie des lieux pour continuer leur course.
C’est mon souhait et mon combat, faire de ces lieux des endroits heureux où il fait bon se retrouver et poursuivre l’histoire commencée par ceux qui nous ont précédés.
C’est pour cela qu’Histoires de vie existe.
