La généalogie est devenue le troisième loisir préféré des français nous rappelle Corinne Beaudouin, rédactrice en chef du magasine RUSTICA.
Au delà de la généalogie il y a l’histoire familiale.
Dans la connaissance de notre histoire familiale, il y a le fait de mieux se connaître dans ce que nous sommes, dans nos fibres profondes, ce qui se joue en nous, nos réactions, notre part d’ombre que nous ne voulons pas voir et que nous attribuons à autrui en le vilipendant de tous nos maux. Arrêter d’être en désamour avec soi-même, pour être capable de mieux aimer communiquer avec l’autre. »Quand je sais ce qui se joue en moi je suis plus libre ».
« Pour aller plus loin, il y a la psychogénéalogie qui vise à expliquer certains comportements et surtout à soigner un éventuel mal-être par la découverte d’événement survenus dans la vie de nos ancêtres et d’établir leur lien avec ce que nous sommes. Ainsi, il semblerait qu’on n’hérite pas seulement de traits physiques ou de caractère mais bien de l’histoire familiale. Rechercher ses ancêtres permet d’une certaine façon de mieux se connaître soi-même ».
Mais comment mettre en forme et conserver les informations obtenues ? On peut choisir la version papier en créant des classeurs dans lesquels on va écrire, coller les photos, dessiner un arbre généalogique, sorte de journal de famille qu’on pourra partager lors de rencontres telles que les cousinages par exemple. Ou alors on peut choisir de formaliser ces informations sur un support numérique qui propose une trame pré-établie, facile d’utilisation, dont le contenu est illimité dans la taille et dans le temps et qui pourra être partagé aux regroupements familiaux bien sûr mais aussi par mail à tout moment sans forcément se déplacer.
« Nous avons un rôle d’archiviste et de préservateur de la mémoire et de la transmission des informations ».
